« Lorsque l'injustice devient loi, la résistance devient devoir »
Thomas Jefferson
La chaleur estivale semble avoir atteint de plein fouet les cerveaux surchauffés de nos CC FF de la rédaction de 450 FM, ce site maçonnique qui se prétend être le plus connu et le plus lu de tout le système solaire.
On m'a appris très tôt dans la franc-maçonnerie que la qualité de maçon ne garantit pas la qualité humaine. Il ne faut pas s'attendre à ce que chaque détenteur d'un tablier soit un ardent défenseur des principes maçonniques ou un être humain épris de vertu et ennemi du vice. De même, il ne faut pas espérer que chaque soi-disant journaliste suive scrupuleusement les principes de l'éthique journalistique. Mais j'avais, naïvement peut-être, l'espoir (légitime, à mon esprit) qu'on ne sacrifie pas tout sur l'autel du sensationnalisme et qu'on évite de désinformer.
Parce que ces soi-disant martyrs de la liberté d'expression (d'ailleurs, mon commentaire n'a pas été publié... la liberté d'expression semble être appliquée de manière très sélective par ici) devraient savoir ce que signifie « désinformer ».
Commençons par le titre de leur dernier article sensationnel : « Irrégularité de la GLMMM : les Obédiences réagissent par la voix de leurs Grands Maîtres ! ». Premièrement, on nage en pleine supposition. La source de 450 cette fois-ci est le blog La Maçonne, dirigé par des ressentiments visiblement très personnels.
Que notre Sœur La Maçonne s’exprime d'une manière aussi inappropriée envers une autre sœur, en la désignant comme « Madame l'épouse du Grand Maître » et en insinuant que « Madame l'épouse du Grand Maître a bricolé les rituels sur la table de la cuisine, validés par monsieur son époux et Grand Maître de la GLMMM, qui regardait un match de foot dans le salon » ..., c'est une chose. Même si j'étais prête à croire ce que présente ce blog, un tel style aurait suffi à semer le doute et à remettre sérieusement en question l'objectivité de l'article ; les prétendues irrégularités que notre Sœur La Maçonne pointe du doigt sont difficiles à avaler. Je me demande aussi comment elle a pu accéder à des documents internes d'une organisation dont elle ne fait pas partie. Masonleaksest à la mode, apparemment.
Mais que 450 FM, sentant l'odeur du sang, se jette férocement sur la victime, c'est tout simplement trop. Qu'ils tentent de salir l'image d'une obédience et de son Grand Maître en posant deux questions aux Grands Maîtres d'autres obédiences françaises, cela témoigne d'un manque flagrant d'éthique et de caractère. Les deux questions, à savoir 1) « Avez-vous connaissance de dysfonctionnements au sein de la GLMMM dont le GM est en poste depuis 6 ans ? » et 2) « Votre Obédience envisage-t-elle prochainement de remettre en question le Traité d’amitié ? » sont discutables sous tous les angles.
Et, comme on pouvait s'y attendre, tous les Grands Maîtres interrogés ont répondu par des non-réponses prudentes, car il n'y a rien de substantiel sur quoi se prononcer, juste des suppositions. Je me souviens de l'article consacré à NTCF Geplu, où la rédaction de 450 FM rêve de devenir une Chambre de Justice Maçonnique Intergalactique, mais, désolé de les décevoir, ce n'est pas encore le cas. En lisant leurs réponses, on arrive à la conclusion que le titre est délibérément trompeur, car il laisse entendre que les Grands Maîtres cités prennent position, ce qui n'est pas le cas.
Je rappelle ici la définition que le Dictionnaire Larousse donne au verbe "réagir" : - "1. Présenter une modification en réponse à une action extérieure : La cellule photoélectrique réagit à la lumière. Synonyme : répondre. - 2. Répondre d'une certaine manière à une action ou à un événement extérieurs : Bien réagir à une critique. - 3. S'opposer activement à une action, résister à une menace ou un danger : Réagir contre la routine. Synonymes : regimber, se cabrer, se défendre, se dresser, se rebeller, se révolter, s'insurger, s'opposer. - 4. Avoir un comportement qui contrebalance une agression extérieure : Le malade est perdu, son organisme ne réagit plus. - 5. Avoir des répercussions sur quelque chose : Trouble psychique qui réagit sur l'organisme. Synonymes : agir sur, influencer, influer, marquer, peser. - 6. Entrer en réaction, en parlant d'un corps chimique."
Il en résulte que non, les Grands Maîtres des obédiences françaises ne réagissent pas. Ils se limitent de répondre aux questions posées, et, contrairement à 450 FM, ils respectent les principes maçonniques et la présomption d'innocence. Quant aux hypothèses que 450 FM émet sur une potentielle suspension des relations de la part du GODF, je me demande ce qu'ils fument à la rédaction, car cela semble provoquer de graves hallucinations.
Pour conclure, je me déclare fière et honorée de me considérer non seulement comme une Sœur, mais aussi comme une amie de ce "dictateur féroce" qui est en réalité l'un des Frères les plus honnêtes, les plus aimables et les plus ouverts que j'ai connus. Jean Jacques Moumdijan est une personne qui inspire calme, fraternité et gentillesse. Pour moi et pour beaucoup de Frères et Sœurs qui le connaissent, il est un modèle et une source d'inspiration.
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De la canícula a la calumnia: la sombrosa decadencia de algunos sitios web masónicos
"Cuando la injusticia se convierte en ley, la resistencia se convierte en deber."
Thomas Jefferson
El calor veraniego parece haber afectado seriamente a las mentes sobrecalentadas de los QQ:. HH:. de la redacción de 450 FM, ese sitio masónico que se presume el más conocido y leído de todo el sistema solar.
Desde joven, aprendí en la masonería que la calidad de masón no garantiza la cualidad humana. No se debe esperar que cada poseedor de un mandil sea un ardiente defensor de los principios masónicos o un ser humano seguidor de la virtud y enemigo del vicio. Del mismo modo, no se puede esperar que cada supuesto periodista siga escrupulosamente los principios de la ética periodística. Pero, ingenuamente quizás, tenía la esperanza de que no se sacrificara todo en el altar del sensacionalismo y se evitara la desinformación. Porque estos supuestos mártires de la libertad de expresión (por cierto, mi comentario no fue publicado... la libertad de expresión parece aplicarse de manera muy selectiva por aquí) deberían saber lo que significa desinformar.
Comencemos por el título de su último artículo: "Irregularidades en la GLMMM: ¡Las Obediencias reaccionan a través de sus Grandes Maestros!". Primero, estamos en el terreno de la suposición.
La fuente de 450 esta vez es el blog La Maçonne, dirigido por resentimientos aparentemente muy personales. Que nuestra Hermana La Maçonne se exprese de manera tan inapropiada hacia otra hermana, refiriéndose a ella como "Madame la esposa del Gran Maestro" e insinuando que "Madame la esposa del Gran Maestro improvisó los rituales en la mesa de la cocina, validados por su esposo y Gran Maestro de la GLMMM, quien estaba viendo un partido de fútbol en la sala… y el GODF se tragó todo..." es una cosa. Incluso si estuviera dispuesta a creer lo que presenta este blog, tal estilo me haría dudar y cuestionar seriamente la objetividad del artículo. Las supuestas irregularidades que nuestra Hermana La Maçonne señala son difíciles de creer. También me pregunto cómo tuvo acceso a documentos internos de una organización de la que no es miembro. Masonleaks está de moda, al parecer.
Pero que 450 FM, oliendo sangre, se lance ferozmente sobre la víctima, es simplemente demasiado. Que intenten manchar la imagen de una obediencia y de su Gran Maestro planteando dos preguntas odiosas a los Grandes Maestros de otras obediencias francesas, eso demuestra una falta de ética y carácter flagrante. Las dos preguntas, a saber: 1) "¿Tiene conocimiento de disfunciones dentro de la GLMMM cuyo GM está en el cargo desde hace 6 años?" y 2) "¿Su Obediencia considera cuestionar próximamente el Tratado de Amistad?" son discutibles desde todos los puntos de vista.
Y, como era de esperar, todos los Grandes Maestros interrogados respondieron con no-respuestas prudentes, porque no hay nada sustancial sobre lo cual pronunciarse, solo suposiciones. Recuerdo el artículo dedicado al Q:. H:. Geplu, donde la redacción de 450 FM sueña con ser una Cámara de Justicia Masónica Intergaláctica, pero lamento decepcionarlos, eso aún no es así. Al leer sus respuestas, se llega a la conclusión de que el título es deliberadamente engañoso, ya que sugiere que los Grandes Maestros citados toman una posición, lo cual no es el caso.
Recuerdo aquí la definición que da el Diccionario Larousse al verbo "réagir": - "1. Presentar una modificación en respuesta a una acción exterior: La célula fotoeléctrica reacciona a la luz. Sinónimo: responder. - 2. Responder de cierta manera a una acción o evento exterior: Reaccionar bien a una crítica. - 3. Oponerse activamente a una acción, resistir una amenaza o peligro: Reaccionar contra la rutina. Sinónimos: resistir, defenderse, oponerse, rebelarse, levantarse. - 4. Tener un comportamiento que contrarreste una agresión exterior: El paciente está perdido, su organismo ya no reacciona. - 5. Tener repercusiones sobre algo: Trastorno psíquico que reacciona sobre el organismo. Sinónimos: actuar sobre, influir, impactar. - 6. Entrar en reacción, hablando de un cuerpo químico."
Resulta que no, los Grandes Maestros de las obediencias francesas no reaccionan. Solo responden a las preguntas planteadas y, a diferencia de 450 FM, respetan los principios masónicos y la presunción de inocencia. En cuanto a las hipótesis que 450 FM plantea sobre una posible suspensión de relaciones por parte del GODF, me pregunto qué fuman en la redacción, porque parece provocar alucinaciones graves.
Para concluir, me declaro orgullosa y honrada de considerarme no solo una hermana, sino también una amiga de ese "dictador feroz" que en realidad es uno de los hermanos más honestos, amables y abiertos que he conocido. Jean Jacques Moumdijan es una persona que inspira calma, fraternidad y amabilidad. Para mí y para muchos Hermanos y Hermanas que lo conocen, es un modelo y una fuente de inspiración.
Il y a une boutade qui dit que tout le monde connaît l’amour, le football, la religion et la justice. Et puis il y a ceux qui nous en révèlent la vérité de cette boutade.
Face au récent article inquisitorial de 450 FM, désormais expert autoproclamé des affaires de justice maçonnique du GODF, il nous fait part de ses critiques avec une générosité débordante, permettez-moi de réitérer, cette fois en français, un article que j'avais récemment publié sur ce qu'est la justice maçonnique.
Et j'ajouterai que jamais la justice ne doit être utilisée comme un outil de répression ou de calomnie. Jamais. Et surtout pas dans la maçonnerie.
En réponse à l'article calomniateur de 450 FM, le site Hermana Spes exprime son soutien pour NTCF Geplu, qui demeure une référence pour nous tous, francophones ou non, dans l'espace maçonnique virtuel.
Contester un arrêt de la Chambre de Justice, rendu en parfait accord avec les Règlements Généraux, en utilisant des phrases telles que « malgré les exigences de transparence du RG », « non conforme aux procédures établies », et autres, sans jamais indiquer quelle exigence ou quelle procédure en particulier a été violée, c’est loin d’être maçonnique.
On nous dit également : « Sanctions et appels : Gérard Plumecocq a été initialement exclu, puis a vu sa sanction réduite à une suspension de trois ans. Il a ensuite été autorisé à porter une requête en annulation, bien qu’il soit suspendu. »
Je tiens à rappeler à notre TCF auteur de l'article qu'un des principes fondamentaux d'une obédience démocratique est le droit de bénéficier d'un second degré de juridiction. Nous sommes donc en présence d'une situation tout à fait normale et démocratique : un Frère reçoit une décision du Jury Fraternel et, conformément à l'article 149 du RG, il dépose un appel (« Art 149 : La Chambre de Justice Maçonnique... 2) En tant que juridiction d’appel des décisions rendues par les Jurys Fraternels Régionaux. Dans cette hypothèse, la Section d’Appel est compétente et statue en dernier ressort à la majorité des Conseillers composant la formation de jugement»).
Où est l'inconformité ? Je dirais plutôt que la CJM a agi conformément à la lettre et à l'esprit des règlements.
Et peut-être, avant d'utiliser la justice maçonnique comme instrument pour gagner du public, devrions-nous nous rappeler ce qu'est véritablement la justice maçonnique.
Premièrement, la justice. Sans colère ni partialité. Deuxièmement, maçonnique. C'est-à-dire, fraternelle, centrée sur les principes de liberté, d'égalité et de fraternité, visant à guérir et non à détruire.
Troisièmement, impartiale. Les membres d'un tribunal maçonnique ont le devoir moral de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir les droits fondamentaux dans tout procès : le droit à la défense, le droit à un tribunal impartial, à un procès équitable et à la présomption d'innocence.
Un procès maçonnique ne se déclenche pas par vengeance, par des intérêts mesquins ou parce que les élections ne se sont pas déroulées comme on l'aurait souhaité. Ni parce qu'un frère parle toujours trop ouvertement et dérange. Un procès maçonnique n'est et ne doit jamais être un procès politique, et ne peut se baser sur des allégations partisanes.
Un procès maçonnique, encore plus dans une obédience qui affirme son engagement envers les principes de la Déclaration des Droits de l'Homme, doit respecter les exigences minimales d'un procès équitable. Il faut avoir la possibilité de récuser les membres d'un tribunal lorsqu'il y a suspicion de certaines circonstances qui pourraient affecter leur impartialité, et il faut bénéficier du double degré de juridiction, c'est-à-dire pouvoir faire appel de toute décision du tribunal maçonnique, la composition de la chambre d'appel étant différente de celle qui a jugé en première instance.
En même temps, la justice maçonnique doit faire partie du trinom de pouvoirs – législatif, exécutif et judiciaire – d'une obédience, ce qui implique qu'elle est soumise au mécanisme de "checks and balances" de contrôle et d'équilibre réciproque entre les pouvoirs, et ne pas être un superpouvoir, un Big Brother ou un instrument de pression.
La justice maçonnique doit être juste. Et comme le disait Ulpien, ius est ars boni et aequi. Ainsi, il serait utile de nous rappeler ce qui est bon et ce qui est équitable.
La justice maçonnique ne doit être ni une licorne blanche ni un cygne noir, mais un phare d'intégrité et d'équité, un modèle à suivre qui reflète les principes inébranlables de liberté, d'égalité et de fraternité. Ce n'est qu'ainsi qu'elle pourra accomplir sa véritable mission de guérir et de renforcer les liens fraternels, tout en restant toujours en accord avec les standards les plus élevés de justice et d'humanité.
Primeramente, justicia. Sine ira et studio. Segundamente, masónica. Es decir, fraterna, centrada en los principios de libertad, igualdad y fraternidad, dirigida a sanar y no a destruir.
Tercero, imparcial. Los miembros de un tribunal masónico tienen el deber moral de hacer todo lo que esté a su alcance para garantizar los derechos fundamentales en cualquier juicio: el derecho a la defensa, el derecho a un tribunal imparcial, a un proceso equitativo y a la presunción de inocencia.
Un juicio masónico no se inicia por venganza, intereses mezquinos o porque las elecciones no han salido como uno u otro hubiera deseado. Ni porque un hermano hable siempre demasiado abiertamente y moleste. Un juicio masónico no es y nunca debe ser un proceso político, y no se puede basar en alegaciones partidistas. Si así fuera, se parecería más al proceso que intentaron contra mi abuelo durante la dictadura, porque un compañero de la universidad hizo una denuncia falsa en su contra, que a cualquier procedimiento masónico.
Un juicio masónico, aún más en una obediencia que afirma su compromiso con los principios de la Declaración de los Derechos Humanos, tiene que respetar los requisitos mínimos del proceso equitativo. Hay que tener la posibilidad de recusar a los miembros de un tribunal cuando hay sospecha de ciertas circunstancias que podrían afectar su imparcialidad, y hay que beneficiarse del doble grado de jurisdicción, es decir, de apelar cualquier decisión del tribunal masónico, siendo la composición de la cámara de apelación diferente de la que juzgó en el primer grado de jurisdicción.
Al mismo tiempo, la justicia masónica tiene que ser parte del trinomio de los poderes – legislativo, ejecutivo y judicial – de una Obediencia, lo que implica que está sometida al mecanismo de "checks and balances" de control y equilibrio recíproco entre los poderes, y no ser un superpoder, un Big Brother o un instrumento de presión.
La justicia masónica tiene que ser justa. Y como decía Ulpiano, ius est ars boni et aequi. Así que sería útil recordarnos de lo que es bueno y lo que es equitativo.
La justicia masónica no tiene que ser ni un unicornio blanco ni un cisne negro, sino un faro de integridad y equidad, un modelo a seguir que refleje los principios inquebrantables de la libertad, igualdad y fraternidad. Solo así podrá cumplir su verdadera misión de sanar y fortalecer los lazos fraternos, manteniéndose siempre en consonancia con los más elevados estándares de justicia y humanidad.
Hoy es el Día Mundial del Arte, es decir, de todo aquello que hace que nuestras vidas sean más llenas de significado, más ricas, más profundas. Porque el Arte no nos da algo en el sentido del utilitarismo material, pero nos trae el sol a nuestras vidas.
Justo como lo decía Theophile Gautier, las rosas son bellas, aunque no tengan una utilidad práctica, y aun así, no hay ningún utilitarista convencido que sea capaz de arrasar un jardín de rosas para plantar en su lugar repollo, solo porque el repollo se pueda cocinar.
El arte es la sintonía de Idea y Sentimiento. Pintura, música, literatura, pero también una cierta forma de ver las cosas, de sonreír, de trabajar, de apoyar, de acariciar, de comprender, de caminar juntos o de pensar. El arte nos hace pensar, reír, llorar, pero sobre todo nos hace reflexionar. Justo como el amor nos hace vivir. Porque el Arte es Amor. Y el Amor es Arte.
En el Día del Arte, mi pensamiento también va hacia la Masonería, hacia nuestra Arte. Y no voy a hablar aquí del arte en el sentido de la sabiduría de quienes han edificado el templo de Salomón, ni de los constructores de catedrales, ni de nuestras herramientas, ritos, rituales y símbolos. Aunque todos son importantes y son partes de nuestro legado que nos define como masones.
Pero hay otra cosa: lo que tenemos nosotros en nuestros corazones: la libertad de ser diferentes, el coraje de luchar por la igualdad, aunque las condiciones no sean favorables, la fraternidad para darle la mano a un Hermano/una Hermana que sufre, sentarnos en silencio a su lado y quedarnos allí hasta que encuentre la fuerza de levantarse.
Recuerdo una cita que un Hermano ha mencionado una vez, aunque no recuerdo el autor, que decía que lo realmente impresionante no son las catedrales, sino la dinámica de las relaciones entre los constructores de catedrales. Lo mismo pasa en la Masonería. La maravilla y el Arte en la Masonería no son (solamente) los rituales, sino las relaciones entre los HH:. en la logia, en la Obediencia, y idealmente, en la cadena de unión universal.
Los poetas simbolistas hablaban de "l’art pour l’art". Yo pienso que el humanismo y la Masonería representan "l’art pour l’être humain", el arte por el ser humano. Decía antes que el Arte es Amor.
Pero ¿qué otra cosa es llamar Hermano o Hermana a personas apenas conocidas a veces y estar dispuesto no solo a darles la mano sino a entregarles una parte de tu corazón? ¿Qué otra cosa es utilizar las herramientas y comprender los símbolos para hacer el viaje más complejo y más difícil, el viaje hacia uno mismo y esculpir la piedra más dura, que es uno mismo?
Por el Día Mundial del Arte, esto es lo que os deseo, QQ:. HH:. ¡Sed arte!
PS: Os dejo aqui las palabras de Helena Bonham Carter : "Creo que todo en la vida es arte. Todo lo que haces. Cómo te vistes. La forma en la que quieres a alguien y cómo le hablas. Tu sonrisa y tu personalidad. En lo que crees y todos tus sueños. La forma en la que te bebes el té. Cómo decoras tu casa o cómo escribes la lista de la compra. La comida que cocinas. Cómo escribes. Todo lo que sientes. La vida es arte."
Leía una publicación en Facebook hace algún tiempo, de la cual llamó mi atención una frase que sonaba más o menos así: "la ciudad no sabe que viene la Pascua". Inevitablemente, una revelación triste me golpeó como la manzana de Newton.
En verdad, en la Ciudad, en la Semana Santa, muchas veces ni siquiera sientes el bullicio de la limpieza primaveral, realizada en hogares y patios, pero reflejada desde los corazones en las miradas, ni percibes con el alma el tañido de la campana que llama a la devoción, ni ves más sonrisas, más calma y más comunión. En la Ciudad no huele ni a pan dulce, ni a bondad en las calles...
Y lo triste es que nosotros somos la Ciudad, nosotros somos los que ya no admiramos las flores en primavera, nosotros somos los que fruncimos el ceño esperando en la cola del hipermercado, nosotros somos los que discutimos en el tráfico y nos apretujamos murmurando en el metro. Nosotros somos los atrapados en la trampa de la Ciudad, siempre apurados, tensionados como si la Pascua no fuera más que otra fecha límite que no se puede pasar por alto.
Nosotros somos los que hemos olvidado sentir la Pascua, porque nos hemos acostumbrado a comprar un sustituto artificial, que por más caro y lujoso que sea, aún no lleva en sí la alegría de la Resurrección. El encanto del olor a pan dulce de la abuela residía no tanto en la preparación en sí, sino en aquellos a quienes reunía alrededor, en el dar de quienes lo preparaban, en la alegría de la reunión. De Jesús, pero también nuestra... de mirar hacia el cielo, de buscar la Vida, y no la complacencia en la supervivencia.
La Pascua significa vida, significa conciencia y toma de conciencia... significa comprensión del sacrificio y renuncia al egoísmo, poner al otro por delante de uno mismo, significa amor y verdad.
Tenemos la oportunidad de detenernos y estar agradecidos por lo que tenemos, de sonreír más y amar más. Porque más allá de los mensajes de "que haya luz" y de la vela de la medianoche, desde la Iglesia, que es solo un símbolo efímero, al final, cada uno de nosotros debería ser luz. No deberíamos esperar la liturgia pascual para el ya cliché "hemos tomado la luz", dicho tantas veces sin ninguna emoción. La luz debería venir primero desde el interior. "Vosotros sois la luz del mundo", dice el Evangelio.
Cada uno de nosotros tiene los recursos internos para recibir la Luz, pero también para ser Luz. Mirando a nuestro alrededor, cada uno encontrará a alguien sobre quien derramar luz, serenidad, comprensión o calor. Si miráramos más atentamente a nuestro alrededor, si levantáramos la vista de las pantallas de nuestros teléfonos, tal vez veríamos más fácilmente a quienes están cerca de nosotros, y nosotros mismos nos alegraríamos, como en un perfecto efecto de bumerán.
Entonces, la Ciudad se volvería ella misma más cálida, más acogedora, más hogareña... Porque nosotros la hemos hecho así. Porque le hemos prestado nuestro alma y porque hemos llevado un rayo de nuestra Luz a alguien cerca de nosotros.
Por supuesto, estoy hablando desde una perspectiva cristiana, dado que soy creyente. Sin embargo, no es necesario ser creyente para vivir, para estar más presentes en nuestras propias vidas y en las vidas de los demás. Para comprender la Luz que hemos recibido en la iniciación y hacerla nuestra, según la perspectiva de cada uno de nosotros.
En Pascua, les deseo a todos, tanto a aquellos que celebran como a aquellos que no celebran, algo tan simple y a la vez tan complejo: ¡Sed Luz!
Pregunta retórica, por supuesto. He encontrado y encuentro con demasiada frecuencia hermanos que hablan mal de otros hermanos: uno es demasiado joven, otro es demasiado viejo, uno es ávido de poder, otro no dice nada, así que seguramente está escondiendo algo; una es rubia, otro es comunista; uno está muy presente en las redes sociales, otro escribe bajo un nombre simbólico; uno no cumple cierta condición para un determinado cargo, y la lista podría continuar. Pero, por supuesto, lo hacen "fraternalmente".
Seguramente es por coincidencia, pero la frecuencia de estos "diálogos fraternales" está creciendo en períodos electorales, sea cual sea el cargo deseado: desde la presidencia de CLIPSAS hasta el Gran Maestre/Grandes Consejeros o la silla de Salomón, e incluso hacia la más pequeña comisión masónica ambiental por la protección de los machaques rojos.
Hay un dicho inglés muy sabio que dice "What Susy tells about Sally, tells more of Susy than of Sally"... pensais en esto un poco mas.
Por si acaso no os habéis dado cuenta, así ni se ganan votaciones ni se gana respeto. Y no solo no se gana, sino que se pierde: se pierde la fraternidad y la humanidad misma.
La puñalada fraternal sigue siendo una puñalada y de fraternal no tiene nada.
PS: esta situación me recuerda un artículo que escribí hace unos meses en este blog y que también fue publicado en El Francmasón. Lo podéis leer aquí:
https://elfrancmason.com/cartas-del-diablo-a-su-sobrino-cuento-para-masones/
PSS: Para no acabar en una nota amarga, os digo que una de las cosas más fraternales y hermosas que he escuchado en la masonería fueron las palabras de un hermano, presidente de CLIPSAS, que dijo en una ocasión que "en su mesa no se habla mal de nadie". Tal vez necesitamos seguir un poco más este ejemplo.
Amore more ore re, probantur fraternitate.
Fraternalmente,
vuestra Hermana Spes
En el vasto telar del tiempo, donde las sombras danzan al ritmo de la historia, surge la melodía silenciosa de un anhelo compartido: la paz. En el umbral del 30 de enero, los masones alzan su voz, no en estruendo, sino en un susurro armonioso que acaricia la conciencia colectiva. Desde el año 1964, cada 30 de enero se celebra el Día Escolar de la No Violencia y la Paz (DENYP), conocido popularmente como el Día de la Paz. En esa jornada, los centros de educación, a lo largo y ancho del mundo llevan a cabo diferentes actividades para recordar la importancia de "la tolerancia, la solidaridad, la concordia, el respeto a los Derechos Humanos, la no-violencia y la paz", según el Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF).
La paz, esa joya etérea que se desliza entre los dedos de la humanidad, encuentra en cada corazón masón un refugio, un santuario donde los ecos de la discordia se desvanecen y la luz de la fraternidad se enciende. En general, nos damos cuenta como es importante la paz y porque tenemos que desarrollar una cultura de la paz en la conciencia de los niños desde las edades más pequeñas, en los momentos en que nos falta, y esto es un error. La vemos como a un „dado” y a veces nos olvidamos que la paz es más que la ausencia de conflicto; es un estado de gracia, un rincón donde la fraternidad, el amor el entendimiento y el respeto se dan la mano. A pesar de las diferencias, de las adversidades, de los intereses, a pesar de lo mundano. La paz no es pasividad, no es indiferencia, sino lucha. Contra las injusticias, contra la manipulación, contra la maldad, contra la dominación y la barbarie de lo material y la destrucción de los valores humanistas. La paz es amor. Es esperanza. Es cultura.
En el vaivén de este mundo tumultuoso, que nos hace tantas veces transformarnos en ermitaños de masa y olvidar o pasar indiferentes a lado de los horrores de la guerra, no nos olvidemos que somos masones, arquitectos de la ética y custodios de la sabiduría, y que el Ideal hacia aquel nos dirigimos desde cuando entramos en la Orden, tiene que ser un faro de esperanza. En esta celebración del 30 de enero, trazamos círculos de paz, invocando la necesidad imperante de unirnos como hermanos en el abrazo fraterno de la cadena de unión universal.
Nosotros, los constructores de ideales, tenemos aún más que entender que la paz no es solo una aspiración utópica, sino una responsabilidad activa. Cada gesto de comprensión, cada acto de benevolencia, cada palabra de reconciliación tejida en nuestro taller simbólico contribuye al tapiz sublime de la paz mundial.
El 30 de enero es más que una fecha en el calendario; es un recordatorio resplandeciente de que la paz, cual crisol de alquimia, puede ser forjada y refinada en el crisol de nuestros corazones. Nos reunimos como hermanos, no solo para conmemorar, sino para comprometernos: a sembrar semillas de concordia en terrenos yermos, a ser arquitectos de puentes donde antes había abismos.
En este día, elevamos nuestros juramentos masónicos no solo como promesas personales, sino como sinfonía colectiva por la paz. Nos comprometemos a ser catalizadores del cambio, a iluminar las tinieblas con la antorcha de la hermandad. Cada acto de amor y compasión es un ladrillo en la edificación de un mundo donde la paz sea más que un sueño, sea la realidad que tejemos con nuestras manos fraternales.
Entrelazamos nuestras manos en una cadena simbólica que trasciende fronteras y difumina diferencias, para celebrar no solo la paz como concepto, sino como una fuerza viva que pulsa en cada latido del templo de nuestros corazones, resonando en la armonía eterna de la hermandad universal.
Ahora, al comienzo de un año en el que mi Obediencia se prepara para elegir a su Gran Maestro, comparto algunos pensamientos.
Sin lugar a dudas, la democracia es uno de los valores que no solo se manifiesta públicamente en la Gran Logia Simbólica Española, sino que está fuertemente arraigada en el ethos institucional y se manifiesta incluso en momentos clave. La competencia por el cargo de Gran Maestro es real, y se nota en la forma en que cada uno de los candidatos entiende presentarse ante los Hermanos y Hermanas.
Sin embargo, la democracia en una Obediencia masónica debe estar asentada en un pedestal axiológico, en los pilares de la fraternidad, la apertura, el dialogo y la decencia. La GLSE no es un ring de lucha libre, y los Hermanos y Hermanas no son una audiencia cualquiera ante la cual gana aquel que aplica los golpes más hábiles por debajo del cinturón.
Más allá de la componente simbólica, una obediencia masónica es un espacio de diálogo y respeto mutuo. Y el respeto y el diálogo se demuestran con decencia y dignidad, no con la habilidad de la „puñalada fraternal ”.
Este pedestal axiológico no es algo dado, no es algo que alguien simplemente coloca en la Orden y permanece allí por siempre. Al igual que en la sociedad, en una obediencia como la nuestra, la fraternidad, el diálogo, el respeto, la decencia y la dignidad se cultivan y se defienden día a día, desde los gestos o acciones más pequeñas hasta las decisiones internas más impactantes.
Creo firmemente que el espacio masónico debe mantener la elegancia del diálogo y el refinamiento intelectual incluso en la campaña electoral. Una campaña que veo más como un intercambio de ideas, argumentos, proyectos y visiones, que como un terreno político. Aunque este último pueda ser más seductor y llamativo para las mentes más militantes.
"I had a dream”... decía M.L. King. Yo también tuve un sueño, el sueño de una campana de la fraternidad. De una campana que no sea una campana, sino un período en el cual todos podamos llegar a las palabras de Saint Exupery: ‘Si no estás de acuerdo conmigo, no solo no me molestas, sino que me enriqueces’."
#unidosenlafraternidad
”Cualquier parecido con personas reales o con hechos reales es pura coincidencia"
En este breve video, nuestro Q:.H:. Brenno responde a dos preguntas que relacionan sus dos grandes amores: la música y la masonería:
” ¿Hay alguna pieza musical que tenga un significado especial para ti? ¿Existe alguna que consideres que exprese los valores de la Masonería?”
La respuesta la puedes ver siguiendo el video.
El Q:. H:. Brenno Ambrosini contesta a la pregunta ¿Cómo explicarías qué es la Masonería a un profano? ¿Y a un hermano?
El Q:. H:. Brenno Ambrosini contesta a la pregunta ¿Qué dirías, en el día de hoy, que es la Masonería para ti?
"La música es el lenguaje universal que trasciende barreras culturales y conecta
nuestras almas en una armonía compartida entre las personas y la Luz"
Brenno Ambrosini
A lo largo de su carrera, Brenno Ambrosini ha dejado una huella profunda en la música y la fraternidad, transmitiendo valores de solidaridad, respeto y crecimiento personal. Esta entrevista nos brinda la oportunidad de conocer más acerca de la faceta humana y artística de este excepcional músico. Aquí encontraremos una selección de piezas de su repertorio, para que el lector pueda deleitar la lectura de esta entrevista con obras interpretadas por el propio Brenno.
Vivimos en un mundo donde los valores comienzan a estar mirados por el espejo que ha descubierto Alicia en el País de los Espejos – parece que no los podemos “leer” y que no tienen ningún sentido, porque los miramos desde el espejo. Vivimos en la dictadura del utilitarismo, en la cultura del “ermitaño de masa”, bajo los auspicios de la pregunta “a que sirve?” Así que una de las preguntas que surge cuando hablamos de humanismo es “cuál es su utilidad? ¿A qué sirve el humanismo?”
El humanismo masónico es como un afluente en el vasto río del humanismo, una corriente comprometida pero no confundida con la masonería. Es una tradición moral, intelectual y política que se extiende más allá de cualquier propiedad. Imagina este humanismo como un río que fluye, no necesita adjetivos para definirse.
El ideal de la "humanitas" que se tradujo del griego como "educación", confiaba en el desarrollo de las capacidades humanas a través de la educación. Era a través de la realización de estas capacidades que el ser humano se convertía verdaderamente humano, elevándose por encima de su condición natural.
El concepto de humanitas buscaba la construcción de un ser humano civil y ciudadano que no solo peregrina en la Tierra de paso hacia otra realidad definitiva, sino que también puede disfrutar y actuar en el mundo, humanizándolo como un colaborador libre de la divinidad misma.
En sus inicios, este río del humanismo surgió como un retorno a las antiguas aguas de la filosofía greco-latina, una corriente fresca en contraposición a la visión turbia de la Edad Media. En aquel tiempo, la humanidad se veía como un reflejo de la caída y la culpa en un valle de lágrimas.
Sin embargo, el Renacimiento trajo consigo una nueva perspectiva, una valoración de la humanidad en su esencia. Este renacimiento fue como un sol que iluminó las tierras oscuras y permitió que florecieran nuevas ideas, arte y literatura que hablaban de héroes terrenales en lugar de figuras sagradas.
El concepto de humanitas, como un faro, guiaba el camino hacia el desarrollo de las capacidades humanas a través de la educación. Era como un puente hacia la perfección humana, independiente de la gracia divina.
Este río del humanismo no ha seguido un sólo curso, sino que ha tenido afluentes que representan diferentes visiones. El humanismo cristiano, el marxista, el ilustrado y otros se han mezclado en sus aguas.
Hoy en día, navegamos por un río del humanismo en constante cambio, en un mundo donde las civilizaciones chocan como las corrientes de diferentes ríos. La posmodernidad, como una neblina, ha traído consigo una comprensión en constante evolución del ser humano.
La ética y la política, como dos orillas, se ven desafiadas por la fragmentación de valores y el pluralismo. Pero aún así, el humanismo democrático, como un faro en la oscuridad, se basa en la libertad individual y la autonomía, buscando la convivencia en medio de las diferencias.
La pregunta sobre ética, política y valores es una formulación específica de las preguntas planteadas por Rawls en su Teoría de la Justicia: ¿Cuál es la concepción más adecuada de la justicia para establecer términos equitativos de cooperación social entre ciudadanos libres e iguales? ¿Cuáles son los fundamentos de la tolerancia en un contexto de pluralismo razonable? ¿Cómo es posible la existencia duradera de una sociedad justa y estable de ciudadanos libres e iguales que mantienen diferencias profundas en sus creencias religiosas, filosóficas y morales?
La respuesta a estas preguntas implica la concepción de un humanismo político que se basa en la política de ordenar la convivencia humana y garantizar la libertad individual. La política se centra en hacer posible la convivencia entre personas con concepciones diversas del bien y el mal.
El humanismo democrático, o la ética civil, se basa en las Cartas Internacionales de Derechos Humanos y Deberes Humanos y en el reconocimiento de la autonomía individual y la libertad, lo que ya es un valor fundamental en la convivencia humana. Esta libertad es la base de todas las formas de humanismo, y la ética civil se presenta como una respuesta instrumental condicionada por su finalidad convivencial.
El humanismo democrático no busca ahogar la sociedad en un punto de vista político o de partido, sino garantizar el ejercicio de la libertad y la autonomía en la sociedad civil. Salvar los valores del humanismo democrático es una tarea crucial en el siglo XXI. El siglo XX nos enseñó con sangre el peligro de renunciar a la ética civil y exaltar éticas absolutas de nación, raza o clase. Debemos reconocer que la política no puede imponer normas que no se basen en el diálogo y el consenso, y debemos preservar la autonomía y la libertad individual como valores fundamentales de la convivencia democrática.
Hoy día, en un mundo que esta aun sufriendo por las guerras fratricidas, las dictaduras militares, el extremismo religioso, la intolerancia y el abuso de poder, debemos preservar este humanismo democrático como un tesoro, recordando las lecciones sangrientas del pasado. La política debe basarse en el diálogo y el consenso, mientras que la libertad individual sigue siendo un valor fundamental en nuestro viaje por el río del humanismo.
Y para responder a la pregunta del título, les traigo un fragmento del Prólogo de "Mademoiselle de Maupin" por Théophile Gautier y les dejo sacar sus conclusiones:
"Nada de lo que es hermoso es indispensable para la vida. - Se podrían eliminar las flores, el mundo no sufriría materialmente; sin embargo, ¿quién desearía que no hubiera más flores? Renunciaría más bien a las patatas que a las rosas, y creo que solo un utilitario en el mundo sería capaz de arrancar un lecho de tulipanes para plantar coles en su lugar. ¿Para qué sirve la belleza de las mujeres? Siempre que una mujer esté médicamente bien formada y sea capaz de tener hijos, será lo suficientemente buena para los economistas. ¿Para qué sirve la música? ¿Para qué sirve la pintura? ¿Quién tendría la locura de preferir a Mozart sobre el Sr. Carrel y a Miguel Ángel sobre el inventor de la mostaza blanca?
Lo verdaderamente hermoso es solo aquello que no puede servir para nada; todo lo útil es feo, porque es la expresión de alguna necesidad, y las necesidades del hombre son innobles y repugnantes, al igual que su pobre y frágil naturaleza. - El lugar más útil en una casa son los retretes."
Antes de leer…
En muchas obediencias (la mayoría, para ser sinceros) cuando se acercan las elecciones, los espíritus se caldean y parece que nos transformamos tanto como si se tratara del juego por la presidencia de los Estados Unidos y la clave de la maleta nuclear. Así que me vino a la mente un libro que leí hace mucho tiempo: "Las Cartas del diablo a su sobrino", escritas por el británico C.S. Lewis, catedrático de literatura y teología en Oxford, y amigo íntimo de Tolkien.
"Las Cartas del diablo a su sobrino", a pesar de que su autor es conocido por ser un teólogo cristiano, no tiene nada de dogmático. Es un magnífico ensayo lleno de humor e ironía, no tanto sobre elementos de la religión como sobre principios morales. Lewis imagina un diálogo entre el diablo – Escrutopo – y su sobrino Orugario, en el cual el "Maestro" Escrutopo enseña al discípulo cómo ganar a los hombres, irónicamente llamados "pacientes" por el lado oscuro. Les aconsejo leer el libro, ya sea en su versión original en inglés ("The Screwtape Letters") o en su traducción al castellano.
En los párrafos que siguen, podrán leer un ensayo imaginativo sobre cómo hubiera sido un dialogo entre Escrutopo y su sobrino Orugario, si los dos hubieran hablado sobre cómo "ganar" a un candidato para el puesto de Gran Maestro, haciendo que olvide los principios masónicos y se comporte de una manera que llamaremos diplomáticamente "profana". El "Paciente" será el candidato y los "Pacientes" serán los Hermanos que harían todo lo necesario para asegurarse de que el ultimo gana las elecciones.
Para aquellos más sensibles y predispuestos a sentirse ofendidos, les advierto que esto es una parodia de todos nosotros, que fácilmente, podemos encontrarnos, si no estamos atentes, en varios momentos de nuestras vidas masónicas, ya sea en la posición de Escrutopo, de Orugario, del Paciente-Candidato o de los "Pacientes" que los asesoran. Por eso debemos cuidar con mucho esmero la fraternidad en nuestros corazones y mantener nuestra mirada dirigida hacia la Luz.
Escrutopo: - Bien, Orugario, ya eres un diablo experimentado en monitorear a los masones. Llevas tantos años guardando la Orden, que es hora de valorizar tus talentos en tu primera misión en la Tierra. Yo he contribuido en la elección o la caída de tantos Grandes Maestros en la historia de la masonería que, si supieras, te temblaría la cola.
Pero ten cuidado, debes escuchar mis consejos, debes aprender cómo funcionan las cosas por aquí, porque de lo contrario, ni siquiera sabrás cómo hacerlo. Y ten cuidado de no pensar en los altos ideales y sentimentalismos de los masones... ni siquiera quiero pensarlo. ¿Sabes qué? Estos son el camino seguro hacia la perdición, créeme.
Bueno, entonces, en mi generosidad sombría, me esforzaré tanto como pueda para transmitirte al menos algunas lecciones fundamentales, necesarias para cualquier aprendiz que se respete, especialmente cuando tiene una misión tan importante como la tuya. Porque debes saber, Orugario, que muchos de tus semejantes estarían dispuestos a apostar su cola a cambio de recibir una misión en la Tierra, en lugar de limpiar calderas con alquitrán y darle un golpecito a algún mortal rebelde que sueña con salir de la caldera.
En primer lugar, debes aprender a comportarte con estas criaturas particulares a las que la gente llama masones. Es una especie curiosa de pacientes, estos masones. Siempre hablan de principios como la virtud, la libertad, la igualdad, la fraternidad; dicen que buscan la Luz y cuestionarán tu autoridad en todo momento. No es fácil tratar con ellos. No te dejes engañar por sus sonrisas amigables, por sus ideales, y no les muestres compasión, comprensión o peor aún, admiración. Son seres humanos, con todas las debilidades que tiene el ser humano (que ya has estudiado en tus primeros años de estudios infernales). ¿Y sabes cuál es el punto más sensible de los masones, aunque, por supuesto, lo negarán ? El ego. Debes sacar a relucir su ego, en contra de todos esos principios. Cuando el ego los domina, los has ganado.
Orugario: ¿Y cómo lo hago?
Escrutopo: En primer lugar, busca a un Paciente con un ego más grande que Siberia (¿cómo lo reconoces? Debe ser alguien como los que tenemos aquí, en algunas calderas, que incluso estando en la caldera, intentan demostrar que son mejores que los demás). Empieza sugiriéndole de la manera más dulce posible que sería el mejor Gran Maestro posible y que debe dejar atrás el anonimato. Susúrrale cosas como: "Ya es hora de que tus Hermanos te respeten, que tomes una posición en la Orden. ¿Te gusta quedarte así, como un don nadie, un desconocido al que nadie presta atención? Yo te digo que no. Tienes el potencial para cosas grandiosas, tienes todas las cualidades para ser Gran Maestro".
Luego, haz que crea que él es el único capaz de traer el cambio a cualquier precio. El cambio, mi querido Orugario, es algo que los mortales, y también los masones, adoran. ¿Qué más se puede esperar de aquellos que basan su tradición en una leyenda donde algunos compañeros matan al Maestro? Así que el Paciente debe sentirse un profeta del cambio, debe pensar que todo lo que vino antes fue un desastre y que solo él puede restaurar la Orden. Despertar su ego es la manera más fácil.
Después, lo esencial es encontrar otros Pacientes que lo respalden. Estos son los más importantes, aunque también los más difíciles de encontrar, porque esos malditos masones luchan contra la maravillosa virtud de la intriga (ellos lo llaman vicio, pero esa es solo una diferencia de perspectiva). Así que tómate todo el tiempo que necesites, porque estos son los más importantes, te lo repito. Deben ser aquellos que siempre saben todo sobre todos, que siempre tienen algo en contra de todos, que creen que sin su apoyo, nadie puede llegar a ser Gran Maestro. Son aquellos que llaman a los Hermanos no para preguntar cómo están, sino para saber a quién votarán, o a quién no, aquellos capaces de convertir al candidato más bien intencionado en una herramienta del caos y la intriga. Utilizan cualquier momento para sembrar dudas y conflictos entre los Hermanos, porque saben mejor que nadie que la desunión y la difusión de rumores hacen milagros. Encuentra a estos Pacientes y podrás irte de vacaciones, porque ellos harán tu trabajo mejor que tú.
Orugario: Pero Su Oscuridad, los Masones tienen principios verdaderamente nobles, ¿no sería mejor no involucrar a estos Pacientes y permitir que el Paciente-candidato haga las cosas a su manera?
Escrutopo: ¡Alquitrán de la caldera! ¿No entiendes nada, verdad? Tantos años estudiando a los Pacientes-masones te han contaminado (¿por qué demonios elegí a este tonto como asistente?). ¡Son INDISPENSABLES! Porque tienen un ego más grande que el perímetro de todas las calderas del infierno, mientras que a veces, al candidato Paciente, debes ganártelo de tu lado; con ellos, gracias al ego, todo es mucho más fácil. Pero ojo, aún son masones. Así que en el fondo, siguen creyendo en las mismas tonterías que esta especie curiosa: fraternidad, igualdad, desarrollo de la orden, de la humanidad y otras cosas. Por lo tanto, siempre, no lo olvides, siempre debes hacerles creer que están trabajando por el bien de la Orden. No les permitas verse como simples intrigantes, porque correrías el riesgo de arruinarlo todo. Deben estar convencidos de que cualquier intriga, cualquier palabra sobre las opiniones políticas, la carrera, la vida privada, los niños, los sobrinos o los antecesores de otros candidatos que ellos no apoyan está permitida, porque es solo para el bien general de la Orden. Les gusta verse a sí mismos como salvadores de la Orden, como "hacedores de reyes". Solo así usarán cualquier herramienta oscura para difamar a los demás y apoyar al Paciente-candidato.
Orugario: Creo que entiendo... los Pacientes tienen una expresión: dicen que eligen el mal menor.
Escrutopo: Veo que estás empezando a aprender. Menos mal que no estoy perdiendo mi ilustre y oscuro tiempo.
Orugario: ¿Y si a pesar de todos mis esfuerzos, todo resulta en un fracaso y otro Paciente triunfa, a quien no hemos logrado ganar para nuestro bando?
Escrutopo: ¿Fracaso? ¿Cómo te atreves a hablar de fracaso? Ya lo verás, pequeño alborotador. Voy a entrenarte para que me sirvas mejor que un esclavo romano sirve a su amo patricio. Pero necesito calmarme, por eso tu padre te confió a mí, quizás pueda sacar algo de ti. Siempre debes considerar las consecuencias de un posible fracaso: ¿qué podría ser peor que un Gran Maestro que llega sin usar intrigas, engaños o ego? Ugh, que el oscuro me proteja. Me pone los pelos de punta, joven. No podemos permitirnos otra tragedia como esta. Ya hay demasiadas en el mundo masónico, demasiados idealistas que han ganado la Gran Maestría debido a la incompetencia de tus semejantes. Cada obediencia importa, no podemos descuidar ninguna.
Así que no lo olvides:
La fraternidad, la amabilidad y el compromiso devoto son más peligrosos que el incienso. No te dejes tentar... Debes estimular a los pacientes para que olviden su verdadero significado y se conformen solo con las apariencias. Y asegúrate de mantener vivo su apetito por las intrigas, no lo olvides. Porque nada aviva el fuego en el infierno mejor que una jugosa intriga...
Para los HH:. francófonos, les recomiendo de todo corazón los videos del VLOG "Sous le bandeau", que pueden encontrar fácilmente en YouTube.
Con un estilo relajado, el realizador, el Q:. H:. Franco Huard, Gran Maestro de la Gran Logia ANI de Canadá, uno de los vicepresidentes de CLIPSAS, y sus invitados tratan temas muy diversos, pero sin caer en formalismos aburridos o temas obsoletos.
Desde la iniciación masónica hasta los eventos masónicos importantes, como las reuniones de CLIPSAS, el vlog abre una dimensión humana donde la masonería del siglo XXI se ve con entusiasmo y realismo al mismo tiempo, pero siempre con una sonrisa y una actitud positiva y llena de esperanza por el futuro.
Por eso, si desean relajarse durante unos minutos y seguir algo relacionado con la masonería, vuestra Hermana Spes les recomienda "Sous le Bandeau".
Pueden seguir los videos suscribiéndose al canal de YouTube
„En el trono del Rey Salomon”, un nuevo número de la revista CULTURA MASÓNICA . Dedicado al Venerable Maestro, el no. 54 de la revista recoge artículos sobre „LOS ATRIBUTOS SIMBÓLICOS DEL VENERABLE MAESTRO” (por Francisco Ariza), EL PRESIDENTE DE LOS TALLERES ESCOCESES DE ALTOS GRADOS (por Joan-Francesc Pont Clemente), pero nos ofrece también un itinerario hacia las especificidades del oficio de Venerable Maestro en los diversos ritos, como el rito escoces rectificado o el Memphis Misraim.
CULTURA MASÓNICA N.º 54. En el trono del rey Salomón | El Venerable Maestro - EDITORIAL MASONICA.ES
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